Chronique

[Chonique] Le vent d’ailleurs, Ursula K Le Guin

Je l’avais dit dans mes derniers bilans de lecture, j’avais l’objectif cette année de faire le tour (au moins en partie) des écrits de Ursula K Le Guin.

Il me semblait avoir terminé le cycle de Terremer il y a déjà quelques années, un cycle que j’avais lu avec beaucoup de plaisir. Puis je suis tombée sur le recap de Nevertwhere, et là , le drame : je vois une couverture qui ne me dit rien et je réalise que… j’ai raté un tome ! J’avais joliment zappé le tome 4, bravo moi!

J’ai donc réparé mon erreur en courant acheter le dit tome 4 avec beaucoup de motivation puisqu’en plus il met en scène des personnages que j’aime beaucoup : Tenar et la jeune fille-dragon Tehanu (je me souviens d’ailleurs m’être dit en fin de lecture que c’était curieux que l’histoire de Tehanu finisse si brusquement, qu’on ne reparlait pas beaucoup d’elle dans les contes de Terremer et que… ben j’attendais une suite quoi… bref trop bête !)

Ce tome démarre sur le récit d’Aulne, un sorcier aux dons de raccommodeur, capable de joindre les morceaux cassés et reconstituer les objets. Il rêve chaque nuit du muret de pierre qui borde le pays des morts, où sa défunte femme l’appelle et lui demande de la délivrer. chaque nuit, le même rêve terrifiant et, chaque nuit, d’autres morts, en masse au pied du muret de pierre, qui somment Aulne de les libérer. Il redoute donc la nuit et le sommeil, et demande alors conseil à Ged, qui l’envoie rejoindre Tenar et sa fille Tehanu en Havnor, à la cour du roi.

Car ailleurs sur Terremer, d’autres événements se produisent, qui suggèrent la fin de la trêve avec les dragons. Ils incendient les récoltes et font fuir le bétail dans l’objectif de faire partir les hommes de leur territoire. L’équilibre magique de Terremer est menacé.

Aulne, Tehanu, Tenar et le roi Lebannen cherchent alors à comprendre ce qui se trame sur Terremer, en voyageant jusqu’à Roke pour obtenir l’aide des sorciers. Irien, la femme dragon les accompagnera également dans leur périple. 

Un nouveau personnage est présenté dans ce tome, celui de la jeune princesse des terres Kargades, qui arrive jeune et perdue en Havnor, où elle ne parle pas la langue et semble promise à un mariage forcé avec le roi Lebannen. Je trouve qu’elle apporte nouveautés et dynamisme au récit. 

Les dragons peuvent- ils traverser le mur de pierre ?

Dans cet ouvrage, la trame est simple et avance avec pas mal de lenteur. Comme à son habitude, Ursula K Le Guin livre un récit assez contemplatif , où on retrouve avec plaisir la richesse du monde qu’elle a créé et la beauté de Terremer. C’est doux, c’est agréable, ça se lit tout naturellement avec bonheur.

Pas de grande bataille ni de suspense insoutenable, mais un très beau voyage et de belles rencontres avec les personnages qui ont marqué les précédents tomes du cycle. Ged est cependant assez absent, car il reste en retrait des intrigues du royaume et reste sur l’île de Gont. 

Ma seule petite déception dans ce roman est peut-être que la partie sur Roke et la fin semblent un peu trop rapides. Cela reste néanmoins une lecture très plaisante, comme pour le reste du cycle.

Je n’en ai pas tout à fait fini avec Terremer, puisqu’il me reste aussi quelques nouvelles à découvrir…. A très bientôt donc !

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4 réflexions au sujet de “[Chonique] Le vent d’ailleurs, Ursula K Le Guin”

  1. Ravie d’avoir été utile ^^
    Je suis un peu comme toi, c’est un chouette bouquin mais un peu court, la fin est ultra-expéditive (c’est la même chose pour son autre cycle de fantasy, je me suis toujours demandée si ça la gonflait pas de faire des conclusions 🤣)

    J’aime

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