Pour cette nouvelle chronique, nous allons parler d’une de mes lectures de l’avent (J2, parce que j’aime poster les choses dans l’ordre) qui est, autant le dire tout de suite, une grosse déception.
Il s’agit du Sultan des nuages de Goeffrey Landis, publié par Le bélial aux éditions UHL. D’ordinaire c’est une collection que j’affectionne tout particulièrement, mais ce livre n’est, de mon point de vue, pas au niveau des autres de la collection.

Au niveau du pitch, nous allons à la rencontre de Léa, qui participait à des travaux scientifiques liés à la terraformation de mars. Elle est contactée par une lettre… en diamants, rien que ça! provenant du satrape de vénus (que l’humanité a trouvé un moyen de coloniser), l’un des 20 personnages qui dominent et possèdent le système solaire, et du joli, doux et simple nom de Carlos Fernando Delacroix Ortega de la Jolla y Nordwald-gruenbaum.
Ce mônsieur sollicite sa venue sur Vénus, dans un voyage tout frais payé. S’en suit une histoire… étrange. Carlos machin truc est en fait un enfant, que n’aura son héritage (une partie du système solaire donc), qu’une fois marié… si encore il se marie avec la bonne personne, qui respecte les lois des l’héritage décidées sur la planète.
Une fois sur Venus, le récit tourne autour de la cour de Carlos envers Léa, qui est pour le moins ridicule (offrir un papier, un œuf, et un caillou à priori ca fait rêver). En filigrane, on réalise que mônsieur Carlos s’intéresse beaucoup trop à la question de la terraformation de Vénus, qui semble impossible voire carrément dangereuse, et prévoit des trucs pas très clairs…
Un mot sur vénus…
Clairement, Vénus ne ferait pas partie de mes destinations de vacances fétiches, avec des pluies acides, températures de dingue, toussa toussa. Cet aspect inhospitalier de la planète est très bien présenté dans le texte, cela fait partie des choses que j’ai bien aimé.
D’ailleurs, si vous voulez plus d’infos sur Vénus, je vous conseille la courte vidéo de Florence Porcel qui présente 5 infos insolites sur la planète. Elle est juste géniale et très fun! Lien juste après 😉
Une belle déception…
Mais à part ça, le texte n’est pas dingue et j’y ai trouvé très peu d’intérêt. Je n’ai accroché ni à l’histoire, ni aux personnages, qui sont finalement assez plats, à part éventuellement ce mioche pourri gâté qui veut dominer le monde. Les aspects technologiques demeurent intéressants, mais j’aurais aimé les voir plus développés, ou davantage mis en avant. Pourtant, je m’émerveille facilement lorsqu’il s’agit d’espace et d’astro, et rêverais qu’on soit capable de vivre à la surface des planètes les plus inhospitalières du système. C’est dommage car tout ce qui pourrait participer au sens of wonder est là : des villes nuages qui flottent à la surface de vénus , des vêtements high tech tissés par les araignées, des systèmes de transports… Mais cela n’a pas suffit à effacer l’histoire principale que j’ai trouvé bien trop insipide.
En conclusion, je suis passée à côté de ce texte qui n’est pas vraiment ma tasse de thé. Cependant, cela ne m’empêchera pas de me plonger avec plaisir dans le reste des textes de la collection UHL, qui globalement valent vraiment le détour !
Vous pouvez aussi retrouver mes autres chroniques des titres de la collection : Retour sur titan, Baxter – Retour à N’Dau le hors série 2020 de Kij Johnson – L’homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu – Le choix de Paul McAuley
Et les avis des autres bloggeurs.euses : Le culte d’Apophis – L’ours inculte – La bibliothèque d’Aelinel – Le chien critique – Le dragon galactique – les lectures de Xapur – Au pays des cave trolls – Lorhkan – lectures du maki – nevertwhere …


J’avoue que si on n’accroche ni aux personnages ni à l’histoire, ça devient difficile de ressortir ravi d’une lecture…
Il est dans ma wish list, mais c’est loin d’être une priorité.
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Ah dommage, ça arrive !
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J’avais été transportée par le sense of wonder de la découverte de Vénus mais sinon en effet, l’histoire et les personnages sont nuls. La fin est ridicule. Quel dommage.
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C’est, je pense, l’UHL qui fait le moins d’unanimité sur toutes les chroniques que j’ai vu passé. Je le lirai peut-être un jour mais il n’est pas dans mes priorités de rattrapage dans la collection.
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